De nouveaux espoirs pour la planète ?

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De nouveaux espoirs pour la planète ?

 

L’été approche, les vacances aussi. Vous pouvez déjà vous imaginer sur la plage et, par une forte chaleur vous décidez d’aller vous baigner, vous plongez tête la première dans la mer mais au moment d’ouvrir les yeux vous voyez une mer de déchets tels que des emballages et des sacs plastiques. Je viens de briser ce rêve n’est-ce pas ? Et bien non, il ne faut pas voir les choses ainsi mais plutôt comme un appel à la mobilisation pour ne pas laisser les déchets plastiques polluer nos vacances et, surtout nos paysages.

 

Alors que beaucoup considèrent la pollution et les déchets plastiques comme une fatalité, d’autres innovent avec des projets de nettoyage des eaux par exemple. A plus ou moins grande échelle, des solutions sont donc mises à l’ordre du jour.

Dans un premier temps, nous pouvons parler du Seabin project initié par deux jeunes surfeurs australiens Andrew Turton et Pete Ceglinski. Ce projet consiste en une poubelle géante qui aspire l’eau et récolte les déchets ! Le concept est simple il s’agit d’aspirer l’eau, de la filtrer, de la rejeter une fois dépolluée et, en parallèle, les déchets sont stockés dans une poubelle qui peut être vidée facilement et régulièrement. Ainsi, cette poubelle géante se compose d’une pompe et d’un sac en fibres naturelles également pensé par les deux australiens. Cette innovation est pensée pour nettoyer dans un premier temps les zones fréquentées telles que les lacs, les ports, les voies navigables, les pontons ou encore les clubs nautiques. Il s’agit donc d’un projet à petite échelle mais nous pouvons parler d’une petite révolution qui soutient les enjeux du développement durable et qui fait ses preuves chaque jour. En effet, cette poubelle fonctionne en continu dans le port de Palma de Majorque, en test, et nécessite un minimum de maintenance pour changer le panier. Les australiens espèrent récolter les fonds nécessaires pour pouvoir lancer la production ainsi que la commercialisation de leur projet. Cependant, cette innovation dite écologique présente des limites telles que le fait qu’une poubelle de ce genre ne peut traiter les autres déchets comme les microparticules ou les liquides déversés comme par exemple le pétrole ou les détergents.

 

 

Un autre projet qui fait parler de lui c’est « Ocean Cleanup ». C’est un projet ambitieux qui repose sur l’innovation technologique pour faire face à l’un des plus gros enjeux planétaire contemporain. Impulsé par un jeune Néerlandais, il s’agit de mettre en œuvre une barrière filtrante dans le cadre de la lutte contre les déchets et sacs plastiques qui polluent les océans. Âgé de 17 ans à l’époque, le jeune garçon a voulu se lancer dans cette lutte lorsqu’il a réalisé l’ampleur des dégâts après une sortie en plongée sous-marine : les poissons étaient remplacés par d’innombrables déchets plastiques ! Face à cette déception, Boyan Slat, appelé également “le petit génie de la mer”, a commencé à imaginer le prototype d’une barrière filtrante pour débarrasser les océans de tous ces déchets composés majoritairement de sacs plastiques. Il s’agit donc d’un projet ambitieux et complexe mais il donne matière à réfléchir et ce notamment suite à la récente estimation des scientifiques concernant le 7ème continent (amas de déchets composé à 90% de déchets plastiques flottant au milieu des océans, voir cet article) : il représenterait 150 millions de tonnes de déchets (voir article). Ce projet consiste à mettre en place une barrière avec “des bras gonflables en forme de V” et de se servir des courants marins pour récupérer les déchets. Un premier essai a été lancé en mer du Nord avec un modèle réduit. D’ici 2020, il s’agirait d’installer des bouées mille fois plus volumineuses, et ce sur 100 km de long dans l’océan Pacifique. Selon le jeune homme, « en déployant un seul de ces systèmes durant dix ans, nous pourrions nettoyer la moitié de la grande plaque de déchets du Pacifique, ou davantage si nous déployons plus de systèmes. » D’autre part, nous pouvons parler de “success story”. Le financement du projet a été majoritairement couvert par le gouvernement néerlandais ainsi que par le groupe Boskalis, un spécialiste du domaine maritime. De plus, Boyan Slat espère toucher plus d’investisseurs grâce à la valeur des déchets plastiques récupérés qui pourront alors être revendus en tant que matière première recyclée.

 

         Cette initiative peut s’avérer être un exemple inspirant pour les générations présentes et futures : des solutions existent, il suffit de les trouver et d’agir !

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